Le loup qui marchait dans le noir.
Il est minuit sur la route de campagne qui passe par Fontebrûme dans la vallée du Taurion en Creuse.
A la fin du moi d'août, les nuits sont juste assez fraiches pour qu'il soit agréable de sortir respirer l'air pur dans la cours de la maison. et vous savez que lorsqu'on est sortit, on va faire un petit tour jsuqu'au bout du village. Et lorsqu'on est bout du village, on se dit "pourquoi pas s'avancer jusqu'au croisement de la route. Et une fois au croisement que fait -on? On va encore plus loin, et on se retrouve loin de chez sois sur une route deserte en pleine campagne.
Les chaussure de Marcs Lesous Qu'on prénommes gentillement Marcos en référence au sous commandant Marcos; claquent sur la fine péllicule d'eau qui recouvre l'asphalte en éclaboussant devant lui. Il fait noir biensûr mais le vent d'Est à chassé les nuages et le pluie de la veille et le temp parraît bien agréable sous l'imperméable épais du promeneur de la nuit. Il marches tout en humant l'air comme un animal affin de vérifier une odeur ressemblant à du lard fumé. Est-ce possible que la cuisine de Jean jacques parvienne jusque ici, à plus d'un kilomètre du village. Le vent viens de Fontebrûme. Marcos à bien envie d'aller jusque là bas pour en avoir le coeur net. Il sait que Jean jaque n'est pas enocre couché à cette heure et qu'il écoute sans doute un disque de musique tradionelle en faisant la cuisine pour demain. Aller c'est partit, Marcos prend le parit d'aller jusqu'a fontebrûme pour vérifier que jean Jacques fait bien du Lard fumé.
La route descend un peu. Pendant la journée, les gosses (les enfants) du villages viennent s'amuser ici avec leur trotinnette et jouer aux néo-acrobates.
Dans le fond de la descente, le route passe au dessus d'un petit ruisseau oû les enffants vont aussi jouer à construire des barages comme de petits castors et s'éclabousser.
La nuit à cet endroit précis monte une brûme qui donna son nom au village il y a 195 ans quand le premier habitant éleveur qui était aussi poète et chabretaire vînt construire sa ferme sur les hauteurs au dessus de la mer blanche qui envahie chaque nuit la vallée et ses tourbières.
Ce n'est pas la première fois que "lesous commandant" traversse le nuage de coton, et chaque fois il ressent une peur presque magique.
C'est bien la seule peur qu'il ne trouve pas désagréable dans la vie.
Marchant dans le brouillard, obligé de faire très attention car on y vois pas grand chose, chacun de ses pas est mesuré, il tate le sol avec la pointe de ses chaussures pour vérifier qu'il est toujours sur la route et avance prudement. Quand soudain, un bruit inhabituel dans la nuit semble traversser le nuage comme lui. Marcos s'arêtte net! Il écoute et observe, bien qu'il soit presque impossible de distinguer quoi que ce soit dans ce coton humide et rafraichissant. Il fait froid tout a coup, et Marcos se souviens de scontes que lui raconter Mathilde sa grand mère au coin du feu. Les paysans qui croisaient le grand Yar (non, le grand Yhhhaaaaaarrrrrr!) à cet endroit précis! Quand ils avaient l'aventure d'y passer en pleine nuit.
Pas très rassuré malgrès la rationalité de ses 50 ans, Marcos distingue une forme qui bouge et qui s'enfuie dans les bas côtés de la route à travers le nuage, il l'entend patoger dans l'eau du ruisseau et s'en aller plus loin. Notre homme, ne se rend même pas compte que sa main droite serre de plus en plus le couteau de chasse qu'il tiens dans sa poche. (et qui ne lui sert d'ailleur pas à chasser, mais à tailler des bouts de bois!).
Convaincu qu'il s'agissait d'un chien ou d'un sanglier; Marcos reprend sa marche tranquille et philosophique fier de lui!
Il remonte progressivement vers le le village sur la douce pente légère en chantonnant dans sa tête le dernier tube à la con entendu ce matin à la radio entre deux emmissions sur l'horticulture et la politique étrangère (na na na na na to be! na na nère be cool!)..
Mais cela ne dure pas longtemp, captivé par la magie de la nuit et le bonheur de respirer l'odeur des pommes qui commençent à tomber sur le bord de la route. L'odeur du foin qui vient d'être coupé dans un près. Et la bouse de vache dont on devrait faire un parfum se dit-il chaque fois. Au loin, les meugleument des vaches proviennent d'un grand batiment éclairé ou travail encore le voisin de Jean Marc. que fait-il à cette heure, on dirait un esclave à travailler si tard pour ses bêtes. Mr Pouliot possède au moin une centaîne de Limousines en stabulation. On dirait un supermarché! quand on passe devant, le soir en voiture, on dit "tiens le supermaché est encore ouvert!" cela veux dire que Cédric, le fils de Pouliot travail encore. Enfin là c'est peutêtre abusé, il est tout de même passé minuit. des vaches vont peutêtre acoucher cette nuit, et il veux être là! Enfin...
Quand aux vaches de Jean jacques, elles sont dans un près, gardés par un fil electrique qui fait des étincelles au niveau de la liaison entre deux fils qui relies deux près à la même Batterie solaire. ces étincelles sont une petite curiosité, et un vrai petit bonheur, il n'est pas rare que les gens de Fontebrûme se retrouvent le soir à discutter tout en observant la petite lumière bleue qui s'allume et s'éteint régulièrement toutes les 5 secondes. L'animation du coin! La petite discothèque, la fée, le lutin, elle porte tout un tas de nom. Ici quand dans une discussion on ne sait pas à quoi correspond un mot, cela devient la designation de la petite étincelle magique.
En méditation devant la ch'tite lueur, Marcos sursaute d'entendre le son de pates légères tapant le sol à quelques pas de lui.
Il se retourne et apperçois dans l'obscurité, un animal ressemblant à un gros chien, de type husky comme ceux de son voisin Clorik.
La bêtes le regarde quelques secondes interminables et s'enfuie dans le près en sautant par dessus la barrière electrique. Quelques secondes interminable pendant lesquelles Marcos réfléchis: Ce n'était pas Macha, ni Oras enfermés dans leur chenil, il les avait vu ce matin, et aucun autre chien des envirrons ne possède cette tête et cette allure typique...typique des loups!
Sans vraiment l'avoir remarqué, Marcos arrive au village devant la porte de la maison de son amis qui est ouverte et qui laisse échapper une fumée de Lard délicieuse. Jean Jacques sort de la grange une gousse d'ail à la main. ce qui explique pourquoi la porte de la maison est ouverte!
" tiens salut! Comment tu vas Marcos? Tes venu à pied? Viens rentre, je prépare la cuisine pour demain!.." dit-il sur un ton parfaitement insouciant.
Les deux amis rentrent dans la maison et Marcos s'assois sur un tronc qui sert de banc à côté du feu qui brûlotte doucement dans la cheminée!
Il s'apprête à annoncer l'évènement mais Jean Jacques prend la parole avant lui.
"Alors tu t'emmerdait tous seul? Et ta décidé de sortir?"
"Devines! j'ai senti ta cuisine à un kilomètre d'ici! Alors j'ai voulu savoir!"
"Hahaha! et hier ta pêcher une tanche de 8 kilos?"
"Arrêtes tes conneries! Je te jure que c'est vrai! et... et...!"
"Et quoi?"
"Et j'ai vu un loup près du village!"
"Hahahahahahahahhahahahaha! Au lieu de raconter des carabistouilles ecouttes plutôt ça, j'ai inventé une nouvelle bourrée!"
Jean jacques finit de couper sa gousse d'ail et de la jetter dans le chaudron qui chauffe dans la cheminée; il se lave les mains et décroche la vielle chabrette de son vièl ancètre pour en jouer un air efficace et plutôt bourrin, mais intêressant quand même!
Dans sa tête Marcos se dit "Si je ne lui avait dit pas que j'ai senti sa cuisine à un kilomètre, il m'aurait peutêtre cru pour le loup!"....